Équipement

Vérification indispensable de l'équipement, ÖTILLÖ 2015
Équipement avant OtillO 2015
Photo © Akunamatata / Ultramag

L’équipement est un aspect important du swimrun. Nous vous proposons une analyse de l’équipement nécessaire, des petites astuces qui facilitent la pratique, ainsi que des essais de matériel.

Alterner course à pied et natation impose des contraintes intéressantes.

  • L’équipement doit être léger
  • Les transitions doivent être rapides
  • Les demandes de thermorégulation en natation et en courant sont souvent opposées

Un consensus se dégage, mais le matériel évolue constamment. Des options existent en fonction des caractéristiques des courses, des préférences individuelles et des règlements.  Nous allons vous aider à choisir la solution qui vous convient.

Combinaison

Comment bien choisir sa combi? Photo © Akunamatata / Swimrun France
Comment bien choisir sa combi?
Photo © Akunamatata / Swimrun France

On a rapidement froid dans l’eau, et à quelques rares exceptions, la combinaison néoprène est indispensable. Elle contribue aussi à la sécurité en augmentant la flottabilité. Quelle combi choisir? En 2014 Head a introduit la première combinaison spécifiques pour le swimrun, et depuis de nombreux modèles sont arrivés sur le marché (test 2019, 2018 et 2017  ici). Entre les fermetures éclair devant, ou devant et derrière pour faciliter les transitions, les poches intérieurs et/ou extérieures, les variations d’épaisseur du néoprène pour avoir des épaules souples et augmenter la flottabilité au niveau des jambes, le choix est large. La seconde option est la combi de triathlon qui peut parfaitement faire l’affaire, mais les transitions sont plus lentes si on doit se déshabiller pour améliorer la thermorégulation en course à pied. La troisième option est la combi de type surfer. La souplesse au niveau des épaules et la protection contre le froid peuvent limiter l’usage de ces ‘shorty’. La longueur des jambes et manches est un autre sujet de discussion. Le plus souvent les jambes sont coupées au-dessus du genou pour faciliter la course à pied, mais certains préfèrent garder les jambes longues pour rester plus au chaud. La même question se pose au niveau des manches: coupées au niveau des coudes pour l’aisance et augmenter la vitesse d’habillage – déshabillage, ou plus longues pour augmenter l’isolation thermique.

Chaussures

Sortie d'eau
En sortie d’eau, il ne faut pas glisser Photo © Akunamatata / Ultramag

Elles doivent offrir un confort et une accroche suffisante en fonction du terrain et des distances, mais ne pas non plus gêner trop en natation. Les chaussures de trail sont logiquement les plus populaires, et le choix est très large. Le premier critère reste avant tout votre foulée et votre pied: la chaussure doit correspondre à votre technique. Le second critère a trait au type de terrain. La chaussure idéale n’est donc pas facile à trouver et François-Xavier Li a écrit un guide pour vous aider. Quelques modèles spécifiques swimrun existent, d’autres sont en préparation, mais l’offre est encore limitée. Accessoirement, on peut percer des trous dans la semelle pour faciliter le drainage en sortie de natation. Nous faisons des test régulièrement (2018, 2017) pour vous aider dans vos choix.

Lunettes de natation

Indispensables, c’est une évidence. Le choix est large, le plus souvent dicté par votre morphologie. Il n’y a pas de recette miracle, il faut essayer pour trouver lunettes à son nez. Les lunettes claires sont les plus utilisées, mais un jour de soleil les lunettes teintées peuvent faciliter la navigation quand le soleil est bas ou miroite sur l’eau.

Bonnet

Toujours fournis pas les organisateurs, il permet une identification des coureurs (et accessoirement de faire la publicité des sponsors). Il doit toujours être porté pendant les sections de natation. Pour augmenter la protection contre le froid, certains portent en dessous un bonnet supplémentaire. Celui-ci peut être en silicone ou en néoprène. En entraînement en eau libre, il faut toujours porter un bonnet de couleur vive pour être plus visible par les embarcations.

Aides à la flottaison

Plaquettes & Pull buoy Photo © Nadja Odenhage / ÖTILLÖ15
Plaquettes & Pull buoy Photo © Nadja Odenhage / ÖTILLÖ15

En natation on recherche une position la plus allongée possible pour améliorer l’hydrodynamisme. Cela nécessite de ‘porter’ les jambes, ce qui coûte peu d’efforts aux meilleurs nageurs, mais demande beaucoup d’énergie aux nageurs moins aguerris. De plus les chaussures réduisent l’efficacité des battements. Comme les jambes sont indispensables pour courir mais moins nécessaires pour nager, il existe une variété d’accessoires pour améliorer la flottaison des jambes. Pratiquement toutes les courses autorisent ces accessoires d’une dimension inférieure à 100 x 60 cm, tailles décidées par l’ÖtillÖ et copié depuis par presque tout le monde. Du classique ‘pull buoy’ de piscine aux bricolages à base de bouteilles vides, on trouve encore de tout en course. Le choix dépend essentiellement de vos préférences personnelles. Attention, l’élévation des jambes peut provoquer des douleurs lombaires chez certains et il faut s’habituer à la position. Enfin on flotte plus dans une eau salée que dans une eau douce, et il faut prendre en compte se facteur.

Une fois le pull buoy choisi, il faut le transporter. Deux options : un élastique autour de la cuisse (le plus populaire), ou un élastique plus grand que l’on remonte autour de la taille. Ce dernier peut aussi servir pour tenir les plaquettes.

Certain rajoutent de la mousse dans les chaussettes montantes pour faire flotter un peu plus les jambes. Un petit plus en nageant, mais qui alourdit les jambes pour courir. Quelques fabricants proposent maintenant des jambières en néoprène pour augmenter la flottabilité, mais aussi la protection contre le froid.

Plaquettes

Le but est d’augmenter la surface pour avoir une plus grande traction dans l’eau. Très efficaces, elles imposent cependant de plus grands efforts aux épaules et peuvent provoquer des blessures au niveau de la coiffe des rotateurs qui stabilisent l’épaule. Il faut donc faire attention et progresser doucement en jouant sur la taille, les distances et l’intensité d’entraînement. Les plaquettes servent aussi souvent de pense-bête pour noter le parcours.

Longe de traction

Corde 1 MLDComment aider son partenaire ? C’est souvent la question que l’on se pose pendant un swimrun. L’élastique de traction permet de tirer son partenaire en natation mais aussi en course à pied, et ainsi augmenter la vitesse de l’équipe, et ce en natation et en course à pied. Un matériau léger, légèrement élastique pour absorber les à-coups, relie à la taille les deux équipiers. Cela demande de la pratique et un ajustement optimal de la longueur. La main du second doit se trouver près des pieds du premier, mais pas trop prêt car on ne veut pas raccourcir son lors des à-coups. Certains fabricants commercialisent ces combinaisons ceintures – élastiques, mais beaucoup bricolent leur propre solution. La ceinture à laquelle on accroche la longe peut aussi servir à accrocher les plaquettes pendant la course à pied. Certains adorent, d’autres ne supportent pas d’entendre les plaquettes s’entrechoquer à chaque pas. Signalons que certaines marquent de combinaisons incluent un anneau pour accrocher directement les longes, supprimant ainsi la nécessité d’avoir une ceinture.

Montre

Accessoire ou indispensable? On peut très bien courir sans montre, mais si on veut savoir exactement ou on se trouve sur le parcours, une montre est utile. Garmin est la seule marque a avoir développé une app spécifique pour le swimrun. Pour vous aider a choisir nous avons fait une analyse des besoins.

Fix

Retrouvez les résultats du test de matériel 2018 et 2017 mené conjointement par Swimrun France, World of Swimrun et Swimrun Germany: